fédération syndicale étudiante
section de Caen
Actualité syndicale

Ils sont à côté de la plaque

Publié le 30 mars 2005 dans le cadre de la campagne sécurité des bâtiments
Document associé: tract30marsCaa.pdf


Lors de la dernière AG du collectif anti-asphyxie le 22 mars, nous avons reçu la visite de 4 membres du cabinet de Mme la Présidente de l'université.
Nous n'avons reçu que des arguments techniques face à nos inquiétudes plus que fondées.
Depuis 2000, la CHS (Commission Hygiène et Sécurité) a sanctionné les bâtiments Lettres et Droit d'un avis défavorable. Ceux-ci ont pu rester ouverts contre l'engagement d'effectuer les travaux nécessaires que nous attendons toujours malgré la rénovation du bâtiment Présidence.
De plus, la volonté des membres du cabinet de la Présidente d'obtenir des crédits porte uniquement sur la rénovation des bâtiments à partir des critères liés à la sécurité incendie, oubliant par là même l'amiante.

DES CLOPINETTES !

Nous avons obtenu l'assurance verbale que si des crédits sont obtenus pour mettre aux normes de sécurité incendie les bâtiments, les dalles de sol seraient naturellement changées.
En revanche, il nous a été affirmé avec la même assurance que le taux d'amiante par litre d'air était largement inférieur aux normes légales (des mesures ayant été effectuées dans le labo de chimie et à la BU) selon des experts qui n'ont d'indépendant que le nom.

TAUX DE CHANGE

Nous rappelons que nous n'avons aucun document attestant que les bâtiments les plus dégradés (Lettres et Droit) n'aient fait l'objet d'un contrôle.

RIEN NE SERT DE SOUFFRIR, IL FAUT MOURIR A TEMPS

Nous pouvons jouer le jeu de la contre expertise puisque le collectif anti-asphyxie est en contact avec un chercheur qui lui-même met en doute la protection apportée par les normes européennes de sécurité.

Le principe, de précaution ne s'arrête pas à de simples normes mais va jusqu'à l'éradication complète de tout matériau dangereux.

Les mesures dites de précaution n'existent que pour éviter tout affolement de population.

L'ETAT AUX ABONNES ABSENTS
Depuis plusieurs années l'Etat se désengage financièrement de l'Education nationale, en particulier de l'enseignement supérieur : le budget de fonctionnement n'a augmenté que de 100€ en un an alors qu'en prenant compte de l'inflation, celui-ci aurait dû augmenté de ….€. Cela n'empêche pas la direction de l'université d'accepter chaque année l'aumône de l'Etat. Que fait l'université de ces miettes ? Voici quelques exemples :
-dans le budget de fonctionnement, les frais de réception étaient de 22 867€ en 2000, en 2004, ils sont de 500 000€. Le panier de la ménagère a bien augmenté !
-pour le budget rénovation, le bâtiment présidence a été rénové pour 1,3 millions d'euros alors que seuls deux amphis de lettres ont été rénové pour 1,8 millions d'euros, le reste peut partir en fumée…

Voilà pourquoi le collectif anti-asphyxie est né : non pas pour jouer sur la peur, mais pour que tout usager (et plus si affinités) se mobilise afin de défendre sa santé, sa vie.


Allons nous attendre que tout s'effondre ?
Rappel : il n'y a pas de budget pour tout reconstruire !
 
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